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Le Pays Des Merveiles (V.2)
Dans l'immense et délabrée bâtisse
D'où l'on voit le crépuscule
Dort, lovée au creux des décombres, Alice.
Sur ses cheveux se pose une libellule.
Ici et là reposent les rêves, délavés.
Myriades de runes.
Résignés à la quiétude et
Bercés par les rayons de la lune.
"Cette époque est bien trop illusoire,
Nos fantaisies n'égalent ses verrous
Fi de tout ce noir désespoir
Adieu, Hommes, adieu, Fous."
Les carcasses des années jonchent le sol,
L'argent des heures et la noirceur des jours
S'épandent en mille reflets, sombre corolle,
Trouant le coeur de l'endormie de râles sourds.
Sur un vieux guéridon, une boite à musique
Détient dans ses notes les âmes abîmées,
Elles narrent l'histoire des mélancoliques,
De leurs éternellement tristes épopées.
Et dans la poussière des abandons,
Qui peut penser berner la fatalité ?
Semer les fleurs et risquer le chardon,
Troubler le calme des impardonnés ?
Pourtant, un nuage d'espoir existe encore.
Protégée par sa pureté, une plume,
Innocemment, y trône en trésor.
Et une lueur dans le désordre s'allume...
(V.1. ici)
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Commentaires
Merci beaucoup !! Je suis contente que ça te plaise ^^ et moi ça me donne envie de les lire :3
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J'adooore ça sonne tellement bien ! ça donne envie de refaire des poèmes ! Continue ! <3