• Rituel Païen de Restitution d'âme

     

     

    veiled lady by raffaelo monti

     

    .Répertoire.

     

  • Prénom: Jane 

    Nom: Wright

    Âge: 23 ans 

    Race: Maudite (a vendu son âme à un démon) 

    Job: Aide soignante à domicile


    Caractère :

    Autre fois une enfant joyeuse et extravertie, Jane a bien changé depuis et ce ne sont certainement plus les adjectifs qu'on utiliserait pour la définir. Demandez à n'importe quel quidam qui a déjà entendu parlé d'elle et on vous répondra à coup sûr que ce doit être la fille la plus blasée du monde, qu'elle a toujours l'air de se trimballer 20kg de plomb sur les épaules, taciturne, elle ne donne pas envie de rire.

    À moins bien sûr que vous ne soyez tombé sur l'un des ses patients, qui vous mettra en garde sur les préjugés des autres en vous expliquant qu'il s'agit d'une aide soignante charmante, avec un doux sourire et une voix rassurante comme tout. Vous seriez en droit de vous demander alors si cette jeune femme ne rencontrerait pas certains problèmes de dédoublement de la personnalité, mais vous feriez fausse route.

    En effet, Jane est douée dans son métier et elle peut enfiler son masque de bonne infirmière sur commande, cela fait simplement partie de ses tâches et même si ce n'est pas son moment préféré de la journée, elle le fait sans rechigner. Essayez toute fois de la faire sourire dans un autre contexte et vous risqueriez de vous manger le regard d'une tueuse en pleine face.

    Si, par chance ou par malheur, vous réussissiez tout de même à vous frayer un chemin sous sa carapace, vous y découvririez un mélange étonnant de colère, de rancune, d'aigreur et de gentillesse pleine de dévouement, oui, tout ça en même temps. Car quand le manque d'expressions faciales en surface pourrait faire croire à une personne d'un calme apathique, c'est une histoire bien différente qui se raconte dans son esprit. En conflit interne permanent, son âme, destinée à l'enfer, n'est autre que le théâtre d'un combat acharné entre le bien et le mal, entre un sentiment de culpabilité lui collant à la peau et le désir de tout abandonner, de tout faire flamber. Le combat entre une bonté naturelle tenace et les murmures d'un démon qui ne la quittent pas.

    Aussi comprendriez vous mieux pourquoi la jeune infirmière parle si peu, ne répond presque uniquement qu'en sarcasme et autres signes d'agacement, semble pessimiste au point de ne plus voir le verre à moitié vide mais éclaté sur le carrelage de la cuisine, et vous donne constamment l'impression d'être entrain de vous insulter mentalement (ce n'est pas qu'une impression d'ailleurs, c'est le cas). Toutefois, pris d'un élan de compassion, il pourrait vous venir l'envie soudaine de lui apporter votre aide afin de calmer ses innombrables angoisses existentielles, attendez vous alors à vous faire jeter comme un boulet de canon lancé à du 150km/h à travers le ciel, c'est elle l'infirmière dans l'histoire, et surtout pas le contraire.

    Oui c'est elle l'infirmière, elle s'est toujours destinée à cette profession et elle y tient, c'est tout ce qui lui reste. Elle avait pour but très banal d'entrer dans le domaine de la santé pour sauver le plus de monde possible, puis, par la suite, peut-être même de se racheter, qui sait... Mais le temps lui fait perdre de vue ses raisons premières, son désir si spontané de faire le bien se ternit d'années en années, qui se comptent plutôt de mois en mois depuis son arrivée à Thunder Bay, sans pour autant atteindre sa volonté, quasi intrinsèque, d'apporter son aide à quiconque en ayant besoin... du moins pour l'instant.

    Particularités :

    *Jane porte des lunettes sans en avoir besoin, ça la rassure, elles créent une séparation entre elle et le monde extérieur.
    *Elle s'habille très sobrement, le pratique avant tout, et porte la même veste verte depuis des années.
    *Elle s'est prise d'une passion pour la collection de figurines d'animaux (ayant trop peur pour avoir un animal de compagnie vivant), en fait déborder ses étagères et leur donne des petits noms.
    *À force de se cloisonner dans son pessimisme et de ruminer ses pensée, la jeune femme a pris la fâcheuse tendance de se balader avec des œillères, au sens propre comme au figuré, il lui arrive souvent de se prendre des murs et autres obstacles dans la poire.
    *Au fil de ses rencontres, Jane a observé qu'elle produisait deux réactions très différentes chez les gens : soit une répulsion directe et catégorique, soit une certaine sympathie spontanée, ce qu'elle à plus de mal à comprendre.
    *Ascendant taureau, soleil en vierge et lune en bélier, conjointe à Saturne en maison XII.


    Histoire :

    Jane naît à Toronto, capitale de l'Ontario, de parents qui s'entendent à merveille et la comblent dés sa naissance, d'amour certes, mais aussi de biens matériels, étant tous deux de bons médecins, la famille Wright ne manque de rien. Les journées dans le grand loft style vintage en plein centre-ville sont rythmées par les nombreux jeux qu'elle invente avec sa grande sœur Lucy, malgré les trois années qui les séparent, les deux filles sont très proches, inséparables même. Pour ne rien gâcher du joli tableau, Jane est bonne élève et sans être la fille la plus populaire de sa classe, elle a de nombreux amis avec qui passer ses journées de cours, la vie est rose et les licornes galopent sur des arcs-en-ciel... jusqu'à l'anniversaire de ses 14 ans. Pâle, très faible, Jane semble attraper toutes les maladies qui traînent et après plus d'une semaine d'inquiétude, ses parents la conduisent finalement chez un spécialiste. On lui diagnostique une leucémie aiguë lymphoblastique et elle débute le traitement presque immédiatement.

    Le passage du foyer familial à l'hôpital est brutal pour la petite fille, elle déteste les grands murs blancs, les couvertures du bleu le plus glacial qu'elle n'aie jamais vu, l'odeur acide du désinfectant qui s'incruste dans ses narines pour tenter de  lui aseptiser le cerveau, le sol vert nausée et surtout, cette myriade d'instruments en métal froid qu'on lui colle sur la peau. Peu importe le nombre de gens qui viennent la voir, elle s'y sent toujours seule, toujours perdue, toujours misérable. Comme un échantillon de laboratoire qu'on passe sous microscope, ou plutôt sous chimiothérapie, comme une plaie ouverte qu'on a sur le cœur et qui refuse de guérir. Son désespoir est puissant et traverse l'hôpital de part en part: si il faut qu'elle passe sa vie dans cette prison, autant mourir tout de suite. À peine a-t-elle le temps de formuler ce souhait qu'une présence se fait ressentir à son chevet.

    Jane, d'abord tétanisée par cette sensation désagréable d'être observée, prit quelques secondes avant de tourner la tête, très lentement, en espérant surtout ne voir personne... mais elle était bien là, à la dévorer du regard, une grande dame au teint pâle et aux cheveux noir, du moins selon son souvenir. Alors que qu'elle s'apprêtait à crier, l'inconnue se mit à parler et les peurs de la malade s'évanouirent, sa voix avait fait tomber le voile d'angoisse qui la recouvrait et elle se retrouvait soudain pleine de certitudes, la sensation la plus douce qu'elle n'aie jamais connue, elle respirait enfin à nouveau. Sa sauveuse lui parlait de services mutuels, de contrat, d'une toute petite chose qu'elle avait à faire pour être délivrée et avant même qu'elle lui pose la question, Jane savait déjà qu'elle répondrait oui, qu'elle prendrait sa main, et que tout irait mieux. À quinze ans, elle avait vendu son âme à un démon. Quelques semaines plus tard, elle entamait la rémission la plus rapides que les médecins aient jamais observé, et ne tomberait plus jamais malade par la suite.

    Pourtant, le sentiment de bonheur et de certitude qui l'avait envahie pendant quelques temps disparut bien vite. Ce qui lui était arrivé relevait du miracle, ses parents étaient aux anges, sa sœur arborait le sourire le plus radieux du monde mais Jane sentait qu'elle n'avait pas le droit de se réjouir, elle sentait le mal, non plus autour d'elle mais en elle, et il la rongeait. À son retour à l'école, elle se trouve incapable de cacher cette grande altération qui avait été faite à son être profond, incapable de dire bonjour, incapable même d'esquisser le moindre sourire, elle peut seulement garder son calme. Les autres élèves se détournent rapidement d'elle, elle en ennuie certains, fait peur à d'autres, et d'autres encore suivent simplement le mouvement. Si ça l'attriste un peu, elle se convainc rapidement que ce doit être la meilleure solution pour tout le monde. Seul Wyatt, un garçon qu'elle connait depuis ses 13 ans et qui était déjà venu la voir à l'hôpital, semble se ficher totalement du changement de Jane, comme de l'avis de ses camarades à son propos. Il est son seul contact jusqu'à ce qu'elle décide de partir en pensionnat, sans lui en dire un mot.

    Car les effets du pacte ne mirent pas longtemps à se montrer, Jane guérie, c'était à présent sa famille qui commençait à fréquenter les hôpitaux; son père qui se casse le col du fémur, sa mère qui développe des problèmes respiratoires inquiétants et les maux de têtes chroniques de sa sœur qui s'avèrent être ni plus ni moins qu'une tumeur au cerveau. Les gens disent d'un ton affligé que le sort s'acharne sur cette pauvre famille, mais Jane sait que cela n'a rien à voir avec le sort, ni la volonté divine, au fond d'elle, son instinct lui hurle la réponse. Tout ce qui arrive est de sa faute à elle, elle a vendu son âme et le prix à payer est bien plus élevé que ce qu'elle imaginait. Elle ne peut bientôt plus regarder ses proches dans les yeux et supplie ses parents de la laisser s'en aller. Démunis et épuisés, ils acceptent. L'année scolaire suivante, à 16 ans, Jane part en internat et ne revoit plus jamais sa famille, trop effrayée d'apprendre une mauvaise nouvelle, elle n'ouvre aucune de leurs lettres.

    Elle entreprend ensuite des études d'infirmière, pas seulement parce que c'était son rêve d'enfance, mais aussi parce qu'elle ressent le besoin de se punir, elle qui souffrait tellement à l'idée de passer sa vie dans les hôpitaux s'y enfermerait à double tour jusqu'à ce qu'elle aie racheté sa dette, ou du moins, c'était ce qui était prévu... Une fois son diplôme en main, elle accepte donc une offre pour travailler en tant qu'infirmière au St. Joseph's Hospital de Thunder Bay, à 15 heures de route de sa ville natale.

    Depuis son arrivée dans cette ville, elle n'a pas pu s'empêcher de remarquer une forte présence d'êtres surnaturels, refusant d'y croire au début, elle a bien dû finir par admettre qu'elle avait probablement choisi le pire endroit pour s'établir : entre sa crainte constante d'être "découverte" par les anges, son sentiment de culpabilité ne la quittant jamais, et sa colère envers les démons, qui lui semblent pourtant trop souvent familiers, sa répulsion envers ces créatures, autant qu'envers elle-même, a de quoi être alimentée ici. Bien sûr, elle pourrait simplement décider de quitter la ville, mais elle est incapable de faire marche arrière pour autant, elle s'y sent prisonnière, comme si le destin était ce qui l'avait poussée à choisir Thunder Bay et qu'elle se devait de le suivre... et c'est d'ailleurs peut-être le cas. Elle décide alors de se mettre à son compte, afin de se tenir à une distance raisonnable des anges, qui pullulent à l'hôpital. Finalement, sûrement pour achever son désespoir, elle qui croyait avoir coupé les ponts avec tous ses anciens contacts, croise même à Thunder Bay son seul ami d'enfance: Wyatt Hanson.


    Illustrations :

    Under The Skin (forumactif) - Jane Wright - Anges et Démons (Canada)Under The Skin (forumactif) - Jane Wright - Anges et Démons (Canada)Under The Skin (forumactif) - Jane Wright - Anges et Démons (Canada)Under The Skin (forumactif) - Jane Wright - Anges et Démons (Canada)

     Daria ~


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  • Nom: Anderson

    Prénom: Aaron

    Sexe: Masculin

    Âge: 18 ans

    Pouvoir/Espèce: Humain, il a le pouvoir interne de manipuler l’électricité. (Il ne peut pas en créer à sa guise mais peut modifier son trajet, voire son intensité, bien que cela lui demande beaucoup d’énergie et de concentration. Par contre, il a tendance à attirer celle-ci, impossible de lui serrer la main sans se prendre une petite décharge d’électricité statique).

    Orientation sexuelle: Hétéro par défaut.


    Caractère: 

    Aaron est l’archétype du gars charismatique ; drôle, de nature très sociable et joviale, il a tendance à attirer les gens vers lui au moins autant que l’électricité statique (qui court mettre la pagaille dans ses cheveux à la première occasion). Bien que ce trait de caractère semble très positif, cela rend ses relations un peu floues et superficielles, il est ardu de savoir si une personne n’en est qu’au statut de connaissance ou bien à celui d’ami proche.

    Effectivement, à force de vouloir sembler agréable à tout le monde, Aaron frôle souvent l’hypocrisie de très près et il est rare qu’il partage le fond de sa pensée. Cependant, il est loin de n’être fait que de sourires polis, il est également plutôt futé et le peu de privilégiés qui le connaissent bien savent qu’il peut être cynique, avec un humour très sarcastique.

    Passionné par la musique, Aaron est guitariste et il a toujours rêvé de créer son propre groupe de rock avec trois amis, beaucoup de bières et beaucoup de chance, mais il s’est toujours trouvé des excuses pour ne pas se lancer, faute de courage et de confiance en sois (bien qu’il paraisse en avoir des tonnes). Son manque d’entreprise n’entrave pas pour autant son côté très travailleur, voire un peu perfectionniste.

    Enfin, le jeune homme est très pudique à propos de ses sentiments et de sa vie privée, il est ouvert d’esprit mais dés qu’il s’agit de lui, il est incapable de se détacher de l’image de l’homme fort qui pleure pas et qui sauve les demoiselles en détresse tout en changeant des pneus (ce qui lui a déjà valu quelques reproches). Pourtant, ça ne l’empêche pas d’écouter les nombreuses confessions que les gens lui font avec une facilité déconcertante, probablement amadoués par son aura réconfortante.

    Histoire:

    Aaron est né dans une famille de la classe moyenne avec une histoire assez banale, du moins selon les voisins de la petite banlieue confortable où il habitait ; gazon toujours bien tondu et fleurs toujours arrosées, pollution sonore quasi nulle, rien à redire. Sa mère, Annah Mcgill, était pharmacienne et son père, qui avait étudié dans la finance, s’était joint à la petite entreprise familiale en l’épousant. Il avait également un grand frère, Eliott, de 6 ans de plus que lui. Il a donc passé une enfance des plus normales, avec les vacances en famille, les soupers bien trop longs et les blagues entre frangins, sur un fond de disputes parentales ponctuelles.

    C’est à ses 11 ans que sa vie a pris son premier tournant, quand Eliott a fait ce qui aurait pu être une fugue, si leurs parents n’avaient pas tout fait pour effacer son départ et rien pour le ramener à la maison. Depuis cet événement, Aaron vit dans une sorte de réalité parallèle où Annah et Peter miment le bonheur et la routine comme si ils n’avaient jamais eu qu’un seul fils. Il était jeune quand son frère est parti, alors il s’est rapidement mis a douter de ses propres souvenirs et a passé la quasi totalité de son adolescence quelque part entre le déni et les épisodes de dépression névrotique, dont il ne parvenait pas à trouver l’origine.

    Si tout cela semble être bien assez à gérer pour un ado, c’était sans compter sur son pouvoir de manipulation de l’électricité, dont les premières manifestations ont été pour le moins chaotiques. Avant qu’il apprenne à se contrôler, chacune de ses émotions fortes et de ses coups de colère ont résulté en accidents, dont certains ont failli être mortels : son père qui l’engueule tout en essayant de réparer le grille-pain, la concierge essayant de rétablir le courant après que les plombs aient sauté au moment où Aaron avait reçu un 5/20, Mia, sa voisine, essayant de le réconforter après l’avoir trouvé seul dans la rue, affalé au pied d’un poteau électrique et des tonnes d’oiseaux, postés sur ceux -ci, ont bien failli y passer.

    Ces frayeurs sont la raison principale pour laquelle Aaron porte tant d’attention à ne blesser personne ainsi qu’à contrôler et cacher ses sentiments. Son sourire chaleureux et blagueur est devenu un masque indispensable à sa survie depuis cette époque. C’est aussi grâce à la musique qu’il a pu garder la tête hors de l’eau quand sa vie devenait trop chaotique, des airs de grunge des années 90 au death metal, tous ces morceaux agissaient comme une catharsis de sa rage face à la complexité du monde dans lequel il était né.

    Une fois majeur, il put enfin entreprendre la thérapie que ses parents jugeaient inutile, faisant remonter énormément de souvenirs perdus dans son inconscient. Il s’est rapidement éloigné de la maison familiale et a pris une chambre à l’académie d’Heaven lake, où il commençait sa terminale. Il s’est aussi mis à effectuer des petits travaux d’électricité, Aaron ne veut plus dépendre de ses parents, et surtout avoir affaire à eux le moins possible. Récemment, il s’est mis à la recherche de son frère et des raisons qui l’ont poussé à s’en aller.


    Animal de compagnie:

    Moïse, la tortue qui a séparé l’autoroute 36 en deux, (il l’a recueillie après l’avoir sauvée du trafic).


    Informations supplémentaires:

    En plus de la musique, les hobbies d’Aaron incluent aussi le cinéma et la lecture, bien qu’il ne prenne plus assez le temps de lire.

    Images:
     

     

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    Nom : Habsbourg
    Prénom : Gabrielle
    Âge : 19 ans
    Genre : femme
    Origines : Angleterre
    Identité : Cyborg (oeil droit + jambe gauche)
    Profession : écrivaine + elle enchaine les petits boulots (cuisinière, femme de ménage, serveuse,.)


    Mode de Pensé :

     Gabrielle est plutôt introvertie, ayant passé la majorité de sa vie en marge de la société, elle n'est pas habituée aux foules, qu'elle détèste, et préfère s'isoler pour observer. Elle est d'ailleurs devenue assez douée pour cerner les gens et savoir, par exemple, que si monsieur A parle avec monsieur B, une dispute risque de s'en suivre: elle fera alors tout ce qu'elle peut pour l'éviter, par gentillesse, certes, mais aussi parce que les conflits l'exaspèrent.

     Passionée par l'écriture, elle peut veiller des nuits entières à raturer dans ses carnets, en plus des heures de travail qu'elle effectue par jour, elle a tendance à se surmener et parait constamment fatiguée, heureusement pour elle qu'elle a toujours au moins une jambe sur qui compter et un oeil qui ne se ferme pas.

     Pour plusieurs raisons, elle ne supporte pas d'être enfermée, autant physiquement que mentalement, et réagit très mal à l'autorité. Elle est constamment à la poursuite de la liberté la plus totale alors il ne s'agit pas de lui donner des ordres, elle a beau travailler correctement, si son ou sa chef abuse de son pouvoir, il ou elle risquera gros, d'autant plus que Gabrielle sait frapper là où ça fait mal et avec les mots qu'il faut.

     Pourtant, Gaby est une personne extrêmement fiable et profondément gentille, elle est convaincue  que personne n'est totalement mauvais et elle refusera difficilement son aide à quelqu'un qui en a besoin et/ou qui la lui demande. Elle a par contre beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres, elle reste très secrète et rares sont les personnes qui la connaissent vraiment autres que son chat : pour la plupart, c'est simplement une fille taciturne, distante mais serviable qui fait des allers retours dans leur paysage.

     Enfin, Melle Habsbourg est une grande rêveuse, un peu mélancolique et on retrouvera souvent des nuages gris de remords ou blancs d'espoirs dans son oeil gauche. Le droit, lui, parait toujours froid et alerte, et il l'est en effet, puisque totalement électronique, mais on le voit plus rarement puisqu'elle le cache sous ses cheveux. Elle voyage aussi beaucoup, avide de découvrir de nouveaux paysages et rebutée à l'idée de rester au même endroit trop longtemps.

     
    Présentation :

     Gabrielle a les cheveux coupés au carré, ils sont naturellement bruns mais elle se les teint en violet, elle se laisse aussi pousser une mèche épaisse pour cacher son oeil mécanique, elle n'en a pas honte mais elle trouve étrange de le voir quand elle se regarde dans la glace. Elle a les yeux bleu qui tirent fortement sur le mauve. Elle fait un mètre soixante. Elle est assez fine mais musclée par le travail. Sa jambe gauche, entièrement mécanique parait un peu rigide et plus épaisse au niveau du genou que l'autre, mais il faudrait très bien s'y connaître pour deviner qu'elle n'est pas de chair et d'os.

     Pour les vêtements, Gaby porte souvent des shorts accompagnés de bas, quoiqu'il arrive, on ne la verra pas les jambes nues et ses habits ne la restreignent jamais dans ses mouvements. Elle met beaucoup de grands gilets ou de pulls trop larges  mais  elle garde presque tout le temps  sa chemise, sa cravate et son par-dessus de serveuse pour économiser du temps. Elle n'est pas particulièrement extravagante mais elle aime avoir sur elle quelque chose qui surprenne les gens, simplement pour voir de l'étonnement plutôt que de l'ennui dans leur regard, aussi, elle porte régulièrement quelques bijoux étranges, comme un bracelet fait d'éclats de miroir, un collier de fleurs séchées ou une boucle d'oreille de mots, et puis, surtout, ses petits moyens l'obligent à les créer elle-même...



    Histoire :

     Gabrielle Habsbourg est née aveugle de l'oeil droit et estropiée d'une jambe. Aussi, ses parents, deux riches avocats à la fois aimants et anxieux, ne l'envoyèrent pas à l'école : la cruauté des enfants entre eux est sans limites, pensaient-ils.

     Elle passa donc toute sa scolarité chez elle, par correspondance. Surprotégée et très rarement au contact du monde extérieur, ses seules relations amicales se limitaient à son chat, Pixel et à la cuisinière de la maison, Annah. Cette dernière lui apprit, malgré son handicap et à l'insu de ses paranoïaques de parents, à peu près tout ce qu'il fallait savoir pour se débrouiller dans le "vrai monde". C'est notamment grâce à elle, d'ailleurs, que la jeune fille prit goût à la lecture. Les livres, qu'elle peinait à lire à cause de ses problèmes de vues, lui révélaient tous leurs secrets au son de la voix de celle qu'elle aimait appeler sa préceptrice.

     Bien sûr, Edgar et Suzanne Habsbourg ne furent jamais mis au courant de cette relation, ils se seraient alors posé des milliers de questions : "Et si elle lui mettait en tête d'aller explorer la ville ?  Et si elle nous arrachait notre fille ? Et si... ?" Les deux époux qui n'avaient pas pu retenir leur garçon, Bill, de s'en aller dés sa majorité, alors que sa petite soeur n'avait que 5 ans, avaient une peur bleue de finir seuls.

      Quand Gaby eut dix-sept ans, la loi interdisant les greffes mécaniques sur les humains fut abolie. Elle se mit alors à rêver de cette opération qui lui permettrait d'être enfin autonome mais, évidemment,  Monsieur et Madame, malades rien qu'à l'idée de voir leur enfant voler de ses propres ailes, n'étaient pas du même avis et  trouvaient des tonnes de raisons plus stupides les unes que les autres de l'en priver.

     Seulement, Gabrielle était tenace, avec l'aide précieuse d'Annah, elle réussit à rassembler tous les documents nécessaires, la bibliothèque pleine de livres de loi du grand salon s'étant rendue très utile et, reproduisant presque les scènes d'actions de ses fictions préférées, à dérober la somme d'argent demandée à ses parents (qui de toute façons ne le remarqueraient pas de si tôt).

    Bien sûre, rien de tout cela n'aurait été possible sans l'ingéniosité de la cuisinière qui, tantôt, contactait une de ses relations en cachette pour se procurer les dossiers, tantôt glissait discrètement  quelques précieux papiers à remplir dans la pile de factures de la mère avant de les récupérer, complétés, in extremis...

     Finalement, après plusieurs mois de galère, elle laissa un mot sur son lit "je pars à l'hôpital avec une amie, je suis désolée, je ne pouvais plus le supporter, je sais que vous comprenez". L'opération se passa pour le mieux, il lui fallut un temps d'adaptation mais elle fut bientôt capable de voir, de lire, de marcher et de courir comme elle ne l'aurait jamais imaginé.

     Elle ne revint qu'une fois chez ses parents, tard dans la nuit, pour reprendre son chat. Elle se sent encore coupable de les avoir abandonnés, mais elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde. Elle logea un temps chez une amie de sa préceptrice, elle était écrivaine et un peu extravagante, c'est elle qui lui apprit les bases du métier et qui la conforta dans son désir d'écrire.

     Aujourd'hui Gabrielle va d'auberges en auberges, ayant développé une claustrophobie impressionnante, elle a comme besoin de bouger sans cesse. Elle enchaine également les petits boulots, refusant catégoriquement qu'on lui prête le moindre sous, elle nourrit l'espoir de pouvoir un jour rembourser les Habsbourg. Elle est donc "cuisinière" (ou réchauffeuse-décongeleuse de plat comme elle dit) à l'hôpital  de 4h30 à 7h, Femme de ménage au grand Aquarium de 12h à 14h et de 17 h à 19 h 30, serveuse de 20h à minuit et enfin, bien sûr, écrivaine à temps plein.

    Crédits : Touka - Tokyo Ghoul  (The Cookie)

     


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    Propriété de Cookie, ne pas voler, merci bien*

     

    *Avatar :

    (Courtney Love)

     

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    *Nom et prénom.

    Lucy Brown

     

    *Âge.

    24 ans

     

    *Statut du personnage. (Interne ou médecin)

    médecin (infirmière)

     

    *Troubles ou caractéristiques du personnage.

    - alcoolique  - carphologie - paralysie du bras gauche - tendances auto-destructrices -

     

    *Bio.

     

      Lucy Brown fut élevée dans une famille plus qu'aisée par deux parents bourgeois et prétentieux, qui avaient tendance à tout faire pour que leur unique enfant paraisse la plus heureuse du monde…à condition que celle-ci soit docile et surtout, la plus normale possible.     Seulement, Lucy ne fut cette progéniture idéale que pour un temps.

     

      En effet, quelques années avant le cauchemar allemand, elle commença à se rebeller, elle se mit a fréquenter les endroits les plus glauques et malsains de Seattle dés qu'elle le pouvait, allant de drogues en drogues, de ruelles sombres en ruelles sombres...

     

      Et lorsque ses géniteurs l'enfermaient dans leur grande et froide demeure, lorsqu'elle ne pouvait se défaire des chaines de leurs désirs, elle trouvait encore le moyen de s'évader, empruntant tantôt le chemin des étoiles, tantôt celui qui menait au plus profond des trypes de Gaïa, tout cela avec les seuls moyens dont elle disposait : ses carnets et son encre.

     

      Puis, la guerre éclata, l'orage qui tonait dans l'âme de la descendante des Brown se mua en une tempête violente et destructrice. Jusqu'ici, elle n'était en somme, qu'une jeune anarchiste croulant sous l'argent, préférant l'Art et le brute au confort et à la douceur que la vie lui offrait. Mais elle ne put tout simplement pas tenir plus d'une semaine dans l'atmosphère Hitlerienne pro-nazis qui règnait chez elle, papa et maman n'étaient pas réputés pour leur bienveillance.

     

      N'ayant plus aucune attache, elle fit ses valises sans hésiter. Elle se retournait une dernière fois sur l'endroit où elle avait grandi quand une idée germa dans son esprit…                                   Le lendemain de son départ, tous les journaux parlaient de cet horrible incendie qui avait ravagé le domaine des Brown.

     

    Une fois livrée à elle-même, Lucy décida de partir clandestinement pour l'Angleterre, elle n'avait aucune envie que les autorités américaine la retrouve et puis, elle se disait que sur place elle pourrait se rendre utile.

     

      Après avoir effectuer un voyage érintant à bord d'un bâteau de marchandise, elle débarqua sur le sol anglais et s'engagea dans la résistance presque aussitôt. Grâce à sa force de caractère et comme elle n'avait pas froid aux yeux, elle devint rapidement un élément indispensable. Mais au bout d'un an et demi, elle dut cesser de participer aux missions périlleuses à cause d'une paralysie du bras gauche causée par un éclat d'obus. Ayant à cœur de poursuivre le combat, elle se mit à soigner les blessés.

     

     Dans ces hôpitaux à ciel ouvert, où la poussière et la crasse recouvraient tout d'un manteau gris et laid, elle vit les pires horreurs et déformations que peut subir un être. Presque naturellement, sans qu'elle puisse s'en empêcher, sans même essayer de s'en empêcher d'ailleurs, elle tenta pour la première fois des'auto-détruire à coup de scalpel.

     

     Le quotidien de Lucy se résumait alors à un interminable cauchemar, toujours plus sombre, plus paniquant, plus sanglant…C'est la raison pour laquelle elle tomba pour de bon dans l'alcoolisme, bien qu'elle aie toujours eu un don pour se déconnecter du réel, elle avait parfois besoin d'une main chaleureuse pour la réconforter, et dans ces moments la, chaque bouteille qu'elle pouvait trouver se révèlait être un ami précieux.

     

    Puis, vint la fin de la guerre. Le monde semblait partagé entre la joie du retour de la paix et la tristesse de la perte. Mais la jeune Brown, elle, était bien loin de tout ça, elle ne ressentait rien d'autre qu'une immense incompréhension à l'égard de cet ancien monde, duquel elle s'était séparée si tôt. Car la Grande Guerre l'avait changée jusqu'au plus profond de son être, elle ne se sentait plus dutout adaptée à la "vie normale".

     

     En désespoir de cause, elle retourna à Seattle, à la recherche de quelque chose qui la ramènerait à elle-même. Mais elle avait beau se promener dans les quartiers malfamés qu'elle avait si bien connu, se saouler aux même bars et s'effondrer aux mêmes coins de rues, rien ne se passait. Puis, elle comprit, elle devait tout simplement trouver le moyen de s'isoler, encore une fois, de ce monde qu'elle ne comprenait plus. C'est alors presque naturellement qu'elle se retrouva à travailler au Listening Asylum.

     

     

    *voir règlement


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