• Éteignez les lumières, juste un instant, je veux voir la nuit.

     

    Éteignez les espoirs, les vouloirs, les lamentations et les déceptions.

    Éteignez les émotions, les sensations, les peurs et les douleurs.

    Éteignez les respirations, les poumons , les coeurs et les haut-le-coeur.

    Éteignez cette humanité bruyante, cette humanité brouillée.

     

    Éteignez les lumières, juste un instant, je veux voir la nuit.


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  •    Je vis alors ce qu'au monde je redoutais le plus : la Reine haussa un sourcil.
    Ce parfait petit arc de cercle me terrifiait car, chaque fois que j'avais eu le malheur de l'observer, j'avais cru y voir un homme pendre au bout de sa corde.
     Dans l'attente de la sanction adéquate à l'outrage dont j'avais, de quelque façon, affligé sa Majesté, j'essayais de trouver sur mon propre visage le moyen d'exprimer la plus profonde des désolations quand, soudain, un bruit se fit entendre.
     Il était aigu, tranchant comme le froid du plus rude des hivers et brisa l'expression concernée des faces fardées de l'assemblée en milliers d'éclats glacés d'un coup net. 

     La reine riait...                

    ~*~ 

     

    D'où est-ce que ça vient, que vais-je en faire ? Grande question, en tous cas je le pose ici ^^


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  • Aile marchait dans la rue.

    Aile s'est arrêtée

    Pour poser une fleur sur sa tombe

    Et Aile est repartie.

     

    Je suis restée là, j'ai pleuré.

    Aile est revenue,

    Aile m'a prise par la main

    Et je l'ai suivie.

     

    On s'est enfin assises

    À la terrasse d'un petit café.

    J'ai pris un amaretto,

    Aile, un whisky.

     

    Il était tard. L'enterrement

    Avait eu lieu l'après-

    Midi nous errions,

    Et nous errons encore.

     

    Elle était belle, Gaïa,

    Avec ses cheveux bleus,

    Avec ses yeux verts,

    Elle était belle.

     

    Mais si cruelle, Gaïa,

    Si drôle et si nébuleuse,

    Si méchante, si rugueuse et

    Si absurde, parfois...

     

    Aile et moi, on a jamais su.

    Amour ?

    Haine ?

    Indifférence ... quelle différence ?

     

    Trop tard :

    Elle n'est plus.

    Qui était-elle ?

    Qui est-Aile ? Tant pis.

     

    Gaïa est morte,

    J'ai pleuré

    Et Aile était là.

     

     ~*~

     

     

    PS.: Qu'est-ce que c'est ? Je ne sais pas, sûrement un des effets secondaires du surmenage scolaire. Est-ce que je risque de le modifier au fil du temps ? Peut-être.


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  • Au fond de la cave,

    Il y a cette chose.

    Cette chose qui pleure

    Toute la pluie du monde,

    Autant de gouttes

    Que de bonheurs perdus.

     

    Au fond de la cave,

    Il y a un corps vide.

    Un corps vide qui coule

    Dans l'océan,

    Qui sombre

    Et s'enveloppe d'ombres.

     

    Au fond de la cave,

    Il y a trois bouteilles de vin

    Et une toile de rien.

     

    (importé de Falling Demons)


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  •  

    Soleil :

    Rayons stridents

    Au travers des rideaux épais

    Cris bouillants

    Mort de la paix

     

     

    Sun :

    Boiling sun

    Through the black windows

    Hope you're having fun

    With your dead weirdos

     

     

    Dumb things :

    Dust on your shoes

    Like dust on my heart,

    If you clean up your shoes

    Then break up my heart.

     

     

    Soon :

    One day, one week

    Wait for the judgment my friend

    I know you're weak

    And I'll watch your end.

     

     

    Juste deux trois conneries écrites en cours d'anglais, je sais pas ce que ça vaut (surtout pour le dernier, voila ce que ça donne quand on nous liquéfie le cerveau à coup de discours sur les examens à longueur de journée -_-') mais j'en pose quand même quelques uns ici.


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